Catégorie: Infos

Carambar a annoncé ce w-e arrêter les blagues Carambar sur ses emballages au profit de petits jeux ludo-éducatifs.
Finalement 2 jours après, ils ont dit qu c’était une blague x)

Argh

Article en speed, je développerais un peu plus tard :

Le tournage au Cambodge de la prochaine saison du jeu de télé-réalité KOH LANTA diffusé par la première chaîne est assombri par le décès d’un candidat.

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/info-le-point-fr-koh-lanta-un-candidat-decede-sur-le-tournage-22-03-2013-1644396_52.php

… que je ne comprends pas toujours quand je les croise (sur Dofus principalement). Bon, WTF et kiffer ça va ça me parle quand même, mais le reste, ça a tellement pas de sens pour moi ^^
Principalement avoir le seum qu’on croise souvent sur Dofus. Je me demande toujours, mais d’où ça sort cette expression? Sur quoi ça se base pour signifier en avoir marre? Pareil pour c’est frais. Pour moi, frais ça veut dire froid (globalement), rien avoir avec un truc bien ou cool. Enfin voilà, avec ça vous n’aurez plus de raison de ne pas comprendre les interlocuteurs +/- juvéniles.

– Avoir le seum : en avoir marre, avoir le blues, ou aussi avoir honte

– Bader : être de mauvaise humeur

– C’est dar : c’est bien, c’est top (“top” est un mot de vieux qui explique aux “non jeunes”, il n’est là que dans un but pratique). Attention : peut vouloir dire aussi exactement le contraire (« c’est mort, c’est over »)

– C’est frais : c’est bien, c’est cool

– Chanmé : verlan graphique de “méchant”, lequel est le “verlan sémantique” de “bien, cool, frais, top”

– Cheum : moche

– Dalleur, dalleuse : personne qui “a la dalle”, qui a faim en permanence, goinfre

– Etre déter (se prononce « détère »): être déterminé

– Fonbou : bouffon, individu peu sérieux

– Imblair : “imblairable”, insupportable

– Je suis saucé : je suis fier, ou je suis excité

– Kiffer : aimer (vieilli, origine XXe siècle)

– On s’enjaille : on s’amuse beaucoup

– Portenawak : n’importe quoi. Attention à un barbarisme fréquent, qui consiste à dire “n’importenawak”, redoutable pléonasme qui risque de signaler l’origine bourgeoise du locuteur. En effet, “portenawak” est l’expression simplifiée de “porte n’im oiqu’”, c’est-à-dire le verlan de “n’importe quoi”. Dire “n’importe nawak”, c’est comme dire “n’importe n’importe quoi”. Ce piège linguistique montre qu’il vaut mieux ne jamais tenter de parler jeune quand on ne l’est plus vraiment.

– T’es un boloss : tu es un blaireau, un être insignifiant

– Swag : élégant, et aussi équivalent de “dandy” (bientôt remplacé par “soin”). “T’as du swagg” = tu as la classe. Attention :“swag” a un côté aussi subtil qu’une enseigne au néon de Las Vegas ou que la déco du bar tapageur “American dream”. Son étymologie anglo-saxonne et son côté faussement “swing” le signalent un peu trop lourdement comme “mot nouveau et flashy de jeune”. Son espérance de vie est donc très limitée. Nous vous conseillons de ne l’employer que pour dire : “c’est vrai qu’il y a quelques mois encore, les jeunes utilisaient le mot “swag”?”

– Une indus’ (se prononce “indusse”) : une cigarette industrielle, par opposition à la cigarette roulée.

– Wesh : bonjour, salut

– WTF : “what the fuck”, expression anglo-saxonne signifiant “mais qu’est-ce donc que ceci ? Mais qu’est ce que ça veut dire ?” (exprime en outre une notion péjorative, comme dans l’expression “mais p… de b… c’est quoi ce truc ?”). Ne s’emploie pas à l’oral, mais uniquement à l’écrit.