Archives mensuelles: novembre 2016

Rêveries

J’ai fait un rêve bizarre cette nuit.
Habituellement, je ne me rappelle pas de mes rêves (sauf quand je suis shooté aux médocs qui font voir des éléphants bleu, mais c’est une autre histoire), et quand je m’en rappelle, soit le souvenir ne reste pas longtemps en mémoire, soit ça n’a tellement pas de sens que c’est inexplicable.

Je suis vraiment perplexe suite à ce rêve, j’aime à me dire qu’il y a peut-être un message caché à y déceler, mais bon, pour l’instant je cherche sans trouver.
Il y a quand même 3 « thématiques » qui me semblent importantes :
1) la peur du vide
2) l’impossibilité de faire ce que le commun des mortels fait sans problème
3) courir

Alors le rêve s’est découpé en plusieurs étapes.
1) Je voulais aller en Belgique au parlement européen. J’étais persuadé qu’une émission de radio que j’aime beaucoup y était tournée chaque jour là-bas, et je voulais y assister. Arrivé devant le parlement, je me trouve en haut d’une falaise. En face, une petite corniche (large d’à peine 2 pieds), avec de la neige +/- glacée dessus. Et je vois des gens marcher comme si de rien n’était sur cette corniche alors qu’à droite et à gauche, c’est le grand saut assuré. Je distingue les rochers en bas qui attendent sagement que quelqu’un vienne s’écraser dessus.
Ce qui me laissait perplexe dans ce rêve, c’est comment avec quelle insouciance les gens montaient sur cette corniche alors que ça me paraissait insensé. Je n’ai donc pas pu me résoudre à les suivre et j’ai patienté avec 2-3 autres personnes qui elles non plus n’avaient pas osé y aller.

2) Je suis toujours en Belgique et je visite Bruxelles. Je suis avec un groupe (+/-) les mêmes personnes qui marchaient sur la corniche de la partie 1, et il s’agit principalement de personnes du boulot. On descend le long d’un trottoir et comme la descente est belle, je sors mes rollers pour profiter de la descente. Forcément, je vais plus vite que ceux qui sont à pied, donc au bout d’un moment, comme je ne vois plus personne du groupe, je décide de remonter les rejoindre. Et histoire de m’entraîner pour la course à pieds, je décide de me retaper la montée en courant. (Apparté, depuis quelques jours, je teste la course à pied en montée ^^). Je rejoins donc finalement le groupe et là, je redescends avec eux. (A priori j’ai remis mes rollers mais ce passage est pas clair). Et plus on descend, plus le trottoir devient de moins en moins large. Le boulevard sur le côté disparaît et tout à coup, plus rien. Et si je regarde sur le côté droit, il y a un grand mur que je longe consciencieusement, et sur le côté gauche, je vois l’écume loin en contre bas se fracasser contre des rochers.
Et là, j’arrive à un passage où ça ne passe plus. Je dois me mettre dos au mur, les pieds parallèles au mur, talon à talon (toujours en roller) pour espérer franchir ce passage corsé. Et là encore je vois au loin des gens qui marchent tranquillement et qui ont passé cet obstacle sans vraisemblablement sourciller. Et là encore je me dis : Y a pas moyen que je passe ça. C’est le grand saut assuré. Quelqu’un essaie de m’aider, se positionne lui aussi dos au mur, talon à talon et me tend la main. Mais pour moi c’est hors de question. Je jette un rapide coup d’oeil en contre bas. Le vertige me prend.
Et je me réveille.

Pfiou.
Je me rendors pas vraiment consciencieusement ^^ Le rêve reprend.

3) Je suis de nouveau devant le fameux parlement. Mais à une autre époque de l’année. A priori, j’ai raconté à plein de personnes à mon retour que je n’avais pas osé aller jusqu’au parlement à cause de cette corniche et certains étaient tellement étonnés par ça qu’ils ont voulu m’accompagner pour me montrer que ça craignait rien.
On arrive donc de nouveau sur place et stupeur
– La neige/glace sur la corniche a bien fondu, c’est carrément moins glissant.
– Le niveau de la mer est très proche de la corniche, ainsi, si on tombe, c’est très facile de remonter dessus et ça craint rien sauf d’être mouillé, mais c’est beaucoup plus rassurant.

Et je me réveille.